Le vélo électrique, comment ça marche ?

Le vélo électrique est une innovation datant des années 1990. Les premiers modèles ont été commercialisés en France en 1995 par la marque Giant. Mais c’est en 2009 que le vélo à assistance électrique prend un véritable tournant. La marque allemande Bosch se lance alors sur ce marché et commercialise des systèmes de motorisations électriques. Dans cet article, nous allons voir comment fonctionne un vélo électrique.

Différence entre vélo classique et vélo électrique

Le vélo à assistance électrique plus communément appelé vélo électrique est un vélo composé d’un moteur. Et oui, ce n’est pas le vélo en lui-même qui est électrique, mais c’est la batterie venant alimenter un moteur qui justifie l’appellation. Il est donc indispensable de pédaler afin d’avancer. C’est grâce à ce couple moteur batterie que vous pouvez ressentir une sensation d’aisance et de mobilité inégalable. Tout cela en faisant du sport, et sans transpirer !

Fonctionnement du vélo à assistance électrique

Nous venons de le voir, le VAE fonctionne à l’aide du couple moteur batterie. Mais comme sur un vélo classique, il existe différent niveaux de vitesse. Dans le cas du vélo électrique, on parle d’assistance et non de vitesse. À l’aide d’un tableau de bord fixé sur votre vélo électrique vous pouvez gérer le degré d’assistance que vous souhaitez selon votre utilisation. En règle générale, il existe 4 modes d’assistance :

  • Assistance Eco : Il s’agit du niveau d’assistance le plus faible. Il offre entre 30% et 50% de force en plus de votre pédalage. C’est un mode à privilégier en ville.
  • Assistance Tour : Le mode Tour offre une assistance entre 50% et 75% de force en plus de votre pédalage. Ce niveau d’assistance est très utile en ville ou en balade hors de la ville.
  • Assistance Sport : Le mode sport est très agréable en dehors de la ville et en montagne. Il offre entre 75% et 125% de force en plus de votre pédalage.
  • Assistance Turbo : Ce dernier mode est le plus puissant. Il peut vous offrir jusqu’à 200% de force en plus de votre pédalage. Il est donc idéal en montagne et sur des routes très pentues.

Vous l’avez compris, on privilégie une assistance plus poussée si l’on pédale sur des terrains escarpés avec des montées par exemple. Au contraire, on choisit une assistance moindre, ce qui économisera la batterie, si l’on roule sur du plat en ville. Il est important de noter qu’une batterie a une autonomie d’environ 100 kilomètres en moyenne avec le mode eco ou tour. L’autonomie est bien moindre lorsque l’on utilise les modes sport et turbo.

La vitesse de pointe d’un VAE

L’assistance d’un VAE vous accompagne jusqu’à 25 Km/h. Au-dessus de cette vitesse, l’assistance se coupe. Si vous souhaitez aller plus vite, il faut opter pour un speedbike. Ce dernier permet d’atteindre une vitesse de pointe de 45km/h. Il est particulièrement adapté pour les déplacements interurbains, entre domicile et travail, en particulier sur des routes très roulantes. Cependant,les speedbikes entrent dans la catégorie des cyclomoteurs, et non plus dans la catégorie vélo. Cela implique le port du casque homologué cyclomoteur, une immatriculation, une assurance cyclomoteur et l’interdiction de rouler sur les pistes cyclables.

Le VAE s’inscrit donc comme l’alternative propre et durable pour vos déplacements au quotidien. Alors sautez le pas et laissez la voiture au garage. Désormais vous savez comment fonctionne un vélo électrique.